BOUILLON DéFIERA JEAN-MARIE BIGARD DANS UN DUEL DE BLAGUES

Les deux spécialistes du witz salace se rencontreront pour la première fois vendredi 3 mai, dans la Broye fribourgeoise.

Les amateurs de blagues potaches ont de quoi se réjouir. À l’enseigne de «Cul et chemise», une rencontre haute en couleurs se dessine entre l’humoriste français Jean-Marie Bigard et son homologue du plateau du Jorat, Denis Meylan, dit «Bouillon».

Les deux spécialistes de witz qu’on ne raconte pas forcément aux enfants s’affronteront dans un duel, entrepris par l’organisateur David Chassot. Bigard avait déjà affronté l’humoriste belge Renaud Rutten dans une telle formule, avec un certain succès. La rencontre prévue vendredi 3 mai, dès 20 h 30 à Cugy, dans la Broye fribourgeoise, pourrait déboucher sur une tournée romande. Trois questions à Bouillon.

Vous remplissez chaque année la grande salle de Thierrens lors de la Revue. Bigard a rempli le Stade de France. Cela ne vous fait pas peur?

Non, il est plus jeune que moi et me doit donc le respect. J’ai au moins 5000 witz en réserve, je n’ai donc pas à le craindre. Avec l’âge, j’ai un peu moins de souffle, mais je compense par l’expérience. Et en fait, on va faire équipe en racontant nos blagues sur différents thèmes qu’on va définir ces prochains jours en répétition.

Vous vous êtes rencontrés l’an dernier à Lyon. Comment s’est passé votre rencontre?

Le courant a tout de suite passé. Je le connaissais déjà par la télévision, mais lui n’avait jamais entendu parler de moi. Après le succès de son duel avec Rutten, il cherchait un humoriste romand, du terroir, pour faire pareil chez nous. Je crois que mon accent vaudois lui a bien plu.

Si cette première fonctionne, une tournée pourrait suivre. Dans cette optique, faut-il s’interdire certains thèmes?

Ce serait pas mal de se lancer dans une tournée après plus de cinquante ans de spectacle. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y aura des interdits. On s’est déjà lancé des vannes sur les vieux, les racistes ou la religion. Ce n’est pas parce qu’on blague qu’on n’aime pas ces thématiques.

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