JAN ULLRICH: «LES GENS ME PARDONNENT ENFIN»

Il y a un an, l’Allemand avouait pour la première fois s’être dopé. Une confession qui a changé son image publique, se réjouit-il dans la presse de son pays.

«Oui, j’ai demandé le produit adéquat à Fuentes.» Après des années de dénégation, Jan Ullrich reconnaissait enfin, l’été dernier, avoir eu recours au dopage durant ses grandes années, celles qui l’ont notamment vu remporter le Tour de France.

Un aveu qui n’a pas étonné grand-monde, l’ancien leader de la T-Mobile ayant été contemporain avec d’autres champions déjà passés à confesse, à commencer par un certain Lance Armstrong. Et pourtant, cette interview a tout changé, selon l’Allemand de 50 ans dans «Bild».

«Les gens m’ont enfin pardonné», explique l’ancien cycliste. Pour preuve: Eurosport lui a proposé d’être consultant pour le prochain Tour de France, alors qu’il était jusqu’ici boycotté par le monde de la petite reine. «Cela montre que je suis sur le bon chemin, note-t-il. J’ai toujours mon histoire, mais maintenant qu’elle est connue de tous, c’est beaucoup mieux.»

«Je déconseille fortement»

Même si son image publique est désormais meilleure, Jan Ullrich continue à regretter le fait de s’être dopé. «Cela reste une immense erreur, évidemment, assume-t-il auprès du tabloïd allemand. La pression dans le sport et dans la société était différente à l’époque. Je ne peux que déconseiller le plus fermement possible à quiconque de passer à l’acte.»

Le retraité du cyclisme coule des jours bien plus tranquilles désormais, se contentant de mener à bien «trois à quatre gros projets» par année. Il espère pouvoir bientôt publier un livre et ouvrir un musée, annonce-t-il encore dans l’interview accordée au «Bild».

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