L'éTRANGE SERMON D'UN PASTEUR SUR LA MORT DE SA FEMME SèME LE DOUTE

La famille d'une trentenaire retrouvée morte, fin avril, dans un parc de Caroline du Nord, réclame une enquête approfondie, ne croyant pas à un suicide.

Dimanche 28 avril 2024, église de Solid Rock à Myrtle Beach (Caroline du Sud). Le pasteur ouvre son service religieux par un habituel sermon, avant de fondre en larmes et de faire une annonce qui sidère l'assistance. John-Paul Miller révèle que son épouse Mica a mis fin à ses jours la veille, qu'elle n'était «mentalement pas bien» et qu'elle avait «besoin de médicaments qu'il était difficile de lui fournir». Pas une seule fois le religieux ne cite le nom de sa femme.

«J'ai reçu un appel tard hier soir, comme quoi mon épouse était décédée. Que c'était un suicide et que cela s'est passé en Caroline du Nord», explique-t-il. «Nous l'avions emmenée chez le médecin (...) et tout était rentré dans l'ordre. Elle a même livré quelques témoignages ici à l'église et nous les avons en vidéo. Elle a lutté contre le suicide, mais Dieu a pris soin d'elle et l'a aidée à s'en sortir», ajoute-t-il. Le pasteur demande ensuite aux paroissiens de bien vouloir s'abstenir d'évoquer ce décès à l'intérieur de l'église, ajoutant qu'il «fonctionne actuellement à l'adrénaline».

Cette étrange allocution a accentué les soupçons des proches de Mica Miller, qui ne croient pas à un suicide, rapporte The Daily Beast. Sa famille et ses amis font désormais pression sur les autorités pour qu'une enquête approfondie soit menée. «Il faut que des responsabilités soient établies, parce qu'une vie s'est envolée et que ce n'est pas qu'une simple question de problèmes de santé mentale», estime Kenn Young, un ami de la victime.

Le corps de Mica Miller a été retrouvé samedi dans un parc d'Orrum, à une centaine de kilomètres de Myrtle Beach. L'Américaine de 30 ans présentait une blessure par balle à la tête. Selon sa nécrologie, l'Américaine était graphiste et endossait plusieurs rôles au sein de l'église, notamment celui d'assistante de son mari. On apprend, dans ce texte, que la défunte était une «épouse extraordinaire» et la «super belle-mère» de cinq enfants. «Elle et JP étaient amis depuis 2009, se sont mariés en 2017 et passaient presque tous leurs jours et nuits ensemble», peut-on encore lire.

Or, Mica avait demandé le divorce quelques semaines avant son décès. Le 9 avril, elle a posté un dernier selfie sur Facebook avec une légende pour le moins inquiétante: «Quand des choses terribles, terribles, terribles vous arrivent... (vous savez de quoi je parle).» Un peu plus d'une semaine plus tôt, Mica a publié une photo de son baptême dans l'océan, mentionnant une église de Caroline du Sud qui n'était pas celle où officie son mari. Qui plus est, le 22 mars, l'Américaine a publié une vidéo évoquant son intention de «quitter une situation dangereuse».

Sur les réseaux sociaux, les proches de Mica demandent que justice soit faite avec le hashtag #justiceformica. Sur la page Facebook Voices in the Wilderness, qui serait gérée par la mère de la trentenaire, celle-ci confie que John-Paul était sous le coup d'une mesure d'éloignement de sa femme. La sœur de la victime a, pour sa part, écrit qu'elle était victime de maltraitance: «Mica était une femme pieuse, joyeuse et aimante qui ne méritait pas les mauvais traitements qu'elle a subis.»

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