LE SALAIRE SCANDALEUX DES NOUVEAUX INFLUENCEURS DU WEB!

Telles de grandes affiches publicitaires, les influenceurs se montrent un peu partout, s'étendent particulièrement sur les réseaux sociaux. Ils font clignoter leurs codes promo à l'aide de stories toujours plus travaillées, de clichés somptueux pris sans vraiment de hasard et de post à la chaîne. En bref, sous des airs de quotidien tout ce qu'il y a de plus ordinaire, divulgué en ligne, se cache un véritable métier, une vocation contemporaine : l'influence. 

Le monde de l'influence n'a rien d'une nouveauté, il occupe aujourd'hui une place toute particulière, dans un espace 2.0 (3.0), une dimension où Instagram, YouTube, Twitter et TikTok sont rois. L’ère des réseaux sociaux a considérablement modifié notre rapport au monde et de nouvelles professions ont émergé, dont celle d'influenceur. Comprenant rapidement l'ampleur du phénomène, surtout sur Instagram (suivi de près par TikTok), les marques se sont mises à répertorier tous les nouveaux profils d’influenceurs. Avec l’adhésion d’une large communauté, l'un des critères principaux d'éligibilité pour les marques, les influenceurs sont approchés et désignés pour devenir des ambassadeurs, des représentants vivants d'un produit ou d'un service. Plus leurs contenus sont importants, vidéo, story détaillée et post peaufiné, plus leur rémunération est conséquente. Un autre facteur non négligeable est représenté par ce qu’on appelle le ‘taux d'engagement’. En marketing d'influence, il s'agit du nombre de likes, de commentaires, de partages d'une publication par rapport au nombre total de personnes ayant vu cette même publication. Ce taux est un marqueur d'interactivité et de succès, un indicateur qui gagne l'intérêt de nombreux annonceurs. 

Instagram, qui possède la moyenne la plus élevée de taux d’engagement et ce, même pour les micro-comptes, reste en tête des plateformes les plus prisées par les annonceurs. « 90% des campagnes d'influence incluent Instagram dans leur stratégie. Cette popularité explique que les montants des rémunérations soient les plus élevés sur cette plateforme. » souligne la RTBF. Le détenteur d’un compte qui comprend moins de 10 000 abonnés, un nano-compte, perçoit de 0 à 120 euros par post et de 0 à 60 euros par story. Pour un influenceur de plus de 100 000 abonnés, un macro-compte, les rémunérations varient entre 1000 et 4000 euros le post et entre 1200 et 3500 euros la story. Enfin, pour les comptes de 3 millions d’abonnés et plus, la rémunération par post et par story peut atteindre des centaines de milliers d’euros. Pour donner un exemple très concret, « l'acteur Dwayne Johnson a réussi à obtenir un million de dollars pour une publication, Kylie Jenner est montée jusqu'à 986 000 dollars. » Des sommes faramineuses sont donc parfois mises en jeu.

En conclusion, le soutien financier des marques permet aux influenceurs de percevoir un salaire, plus que correct dans certains cas, et de toujours prospérer, dans un univers où les apparences passent souvent au premier plan. Oui, la beauté et l’esthétisme sonnent comme les maitres-mots de ces comptes d’influence, des comptes qui parviennent à accrocher un public cible, l’inciter à l’achat, pour le plus grand bonheur des annonceurs.

 

(AsD - Source : RTBF - Illustration : Unsplash)

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