EN FINALE DE PLAY-OFF, LE LHC S’OFFRE UN RôLE AU CINéMA

L’acte IV de la finale contre les ZSC Lions était projeté sur trois écrans de Malley Lumières. L’ambiance y était à la hauteur de l’événement.

Bien sûr, ce n’était pas le Chaudron de Malley, porté par l’incroyable ferveur de son kop et de tout son Virage Ouest. Mais à quelques centaines de mètres de la patinoire, sur les écrans de Cinétoile Malley Lumières, le LHC s’est offert une victoire en technicolor, dans une salle qui n’allait pas connaître ce mardi soir l’époque du muet. Tant s’en faut.

Sur demande du club, deux salles avaient été offertes aux supporters des Lions rouge et blanc pour l’acte 2 de la finale, jeudi dernier. Au vu de la demande de fans déçus de ne pas avoir pu obtenir un sésame donnant accès à la Vaudoise aréna c’est au final sur trois écrans (650 places) qu’était projeté cet acte IV, mardi soir.

L’ambiance est bien là

«Bien sûr qu’on aurait préféré être dans l’arène, mais pour compenser, je me suis dit qu’une fan zone, ça pouvait être pas mal pour regarder le match avec mon fils Teo», explique Sandrine. Impatiente de découvrir l’ambiance qui allait accompagner la retransmission en 16/9e, la Morgienne a vite été rassurée. «C’est vraiment chouette», confessait-elle du reste au terme du premier tiers, alors que Teo demandait déjà s’il serait possible de revenir pour la rencontre suivante.

Il faut dire que la salle a répondu avec joie – bien que timidement au départ – aux injonctions de deux supporters bien décidés à jouer le rôle que tiennent les «capos» du kop dans les gradins de la patinoire. En chantant la gloire de leur club dès leur entrée dans le cinéma, puis en huant les scènes de joies zurichoises projetées en avant-match, ils avaient déjà donné le la d’un événement qui n’avait même pas encore débuté.

L’engouement reste

Et au silence religieusement observé pour l’hymne national, ont rapidement succédé applaudissements, encouragement, cris de joie… et de colère. «Non, pas touche à Jäger», se sont ainsi exclamées Diana, Juliette et Léa quand leur Grison préféré se faisait quelque peu rudoyer par un défenseur zurichois.

À la reprise du deuxième tiers, on aurait pu craindre que l’engouement baisse d’un ton, les deux «MC» improvisés étant partis donner de la voix et montrer la voie à suivre dans une autre salle.

Les événements ont heureusement vite effacé cette crainte. Certes un brin timorés au lâcher de puck – la tension du match aidant sans doute – les spectateurs se sont immédiatement réveillés sur le 2-0 signé Kovacs. Et d’entonner dans la foulée un bruyant «Tous ensemble, tous ensemble, hé!», pour ensuite conspuer les défenseurs alémaniques Lammikko et Geering coupables à leurs yeux de s’être un peu trop frottés aux Lions lausannois.

Oui, Cinétoile a sué quand Lausanne s’est retrouvé en double infériorité numérique. Mais le LHC a tenu bon et le public – qu’il porte ou non écharpes ou maillots rouges et blancs – a compris dès l’entame de l’ultime période que ce match n’échapperait pas à leurs favoris. En tapant du pied, puis en se levant comme un seul homme au moment du 4-1 pour hurler leur bonheur, les fans donnaient au cinéma des airs de Virage Ouest. Et c’est debout comme une patinoire débordant de joie qu’ils ont vécu les derniers instants de cette rencontre.

Seul bémol, peu d’entre eux se sont rués vers la patinoire au coup de sirène finale, plutôt pressés de regagner leurs pénates. Sans doute pour mieux se reposer et reprendre des forces et de la voix avant les actes V (à Zurich jeudi) et VI (à Malley samedi)!

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