L’humoriste revient avec sincérité sur son mariage, évoquant les écarts de parcours sans jamais remettre en cause la solidité de son couple.
Trente-cinq ans d’amour, deux enfants et une honnêteté désarmante: Bernard Campan n’a rien voulu cacher lorsqu’il a répondu aux questions de Laurent Baffie dans son émission en ligne «Coloscopie». L’ancien complice des Inconnus s’est prêté au jeu de l’introspection conjugale, avec un naturel qui force l’admiration — même lorsqu’il aborde les zones plus grises de la vie à deux.
Quand Laurent Baffie, fidèle à son style incisif, lui demande s’il y a eu quelques «coups de canif dans le contrat», Bernard Campan rit jaune, puis répond sans esquive: «Bien sûr! Ou alors c’est un amour pathologique.»
«C’est mon trésor»
Face à l’insistance facétieuse de Baffie, qui pousse un peu plus loin en demandant combien de fois et avec qui, Campan élude poliment: «Voilà, on n’a pas pu tenir le contrat…» Plutôt que de s’étendre sur les écarts, il préfère remettre en contexte son mariage avec Anne, célébré en 1989: «On s’était dit: «À la question: «Jurez-vous fidélité ?», on répondra: «Oui», mais nous on le reformulera en: «On fera tout pour, et s’il y a un problème, on essaiera d’assumer.»
Une philosophie conjugale assumée, fondée sur la transparence. Mais au-delà de ces confidences, Bernard Campan tient surtout à rappeler la place essentielle qu’occupe son épouse dans sa vie: «C’est mon trésor qui est toujours là. Je demande toujours son avis à Anne, chaque fois que j’ai des doutes. J’ai besoin de son éclairage.»
2025-05-09T17:27:41Z