Retour en 2004. Le monde et la France découvre K-Maro et ce qui deviendra son plus grand tube : Femme Like U. Qui n'a jamais dansé sur "Donne-moi ton cœur, baby, ton corps, baby. Donne-moi ton bon vieux funk, ton rock baby, ta soul baby" ? Le chanteur libano-canadien a sorti son autobiographie baptisée Renaissances, parue aux éditions Faces cachées, et dans laquelle il revient sur son enfance, sur l'exil et sur son succès. "Dès sa sortie en 2004, le single Femme Like U devient un véritable phénomène. Vendu à cinq millions d'exemplaires dans le monde et naviguant entre hip-hop et pop culture, ce titre propulse K-Maro au rang d'artiste international".
Un succès fulgurant mais hélas lourd de conséquences. Invité ce mardi 23 avril sur le plateau de Clique, Cyril Kamar, de son vrai nom, s'est confié face à Mouloud Achour. "La santé mentale, ça n’a pas tenu. Au bout d’un moment, j’ai brûlé la chandelle par les deux bouts", a-t-il commencé par avoué. Et de poursuivre grave : "J’ai fini hospitalisé à 42 ou 43 kilos, je crois". L'animateur a alors cherché à creuse davantage sur ce sujet de la santé mentale parfois tabou et a demandé à l'artiste de lui citer quelques "signes avant-coureurs".
Généreux, K-Maro n'a pas hésité à évoquer plus en détails sa situation passée. "La fatigue. Tu as l’impression qu’en fait, tu n’arrives jamais à récupérer. En même temps, je mélangeais le boulot que je faisais auprès de mes équipes, gérer ce succès, répondre à la demande et les voyages. Je pense qu’on a été numéro un dans près d’une vingtaine de pays", a détaillé celui qui est aujourd'hui papa. Puis de continuer : "Il fallait que je voyage dans ces pays et que je fasse la promotion avec des showcases et des concerts… Je pense que les signes avant-coureurs étaient la perte de poids et cette espèce de fatigue". "Je pense que ça se voyait que j’allais mal tourner", a-t-il fini par reconnaître en revoyant des images de lui datant de cette époque. Un témoignage bouleversant.
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